Il y avait en effet des interrogations sur la réalité de la volonté commune de tous les membres de la coalition de poursuivre durablement le combat contre Daech, singulièrement dans le nord-est syrien, mais aussi en Irak, ce qui provoquait un certain émoi. Le gouvernement français est toujours convaincu que le combat contre Daech n'est pas fini : ni la fin de son emprise territoriale – d'ailleurs très récente, puisqu'elle ne remonte qu'au mois de mars – ni la mort d'Al-Baghdadi ne le garantit. Cette réunion de la coalition a eu lieu à notre demande. Elle a permis à l'ensemble des acteurs de se rencontrer, précisément quatre ans après le drame du Bataclan. Je retiens d'abord de cette rencontre la volonté collective de poursuivre le combat contre Daech dans la cohésion et dans l'unité, y compris avec nos partenariats locaux antérieurs dans le nord-est syrien.