Je le rappelle : parce que vous avez refusé nos arguments à la quasi-unanimité, quitte à les reprendre en votre nom pour ne pas avoir à voter des amendements de l'opposition, le compromis sur ce texte, qui n'avait rien de politique, j'y insiste, s'est rapidement éloigné. À ce propos, notez que nous n'avons jamais hésité à voter des mesures qui nous semblaient aller dans le bon sens.
Quoi qu'il en soit, nos désaccords sont connus, et ils n'ont pas changé.
À nos yeux, le financement continue de faire défaut. En juin dernier, le Premier ministre avait évoqué la mobilisation de « nouvelles ressources » pour tenir les engagements du projet de loi. Or nous vous demandions moins de trouver de nouvelles ressources que d'utiliser de manière plus intelligente les taxes déjà prélevées sur les ménages.
Soyons clairs, les Français en ont assez de payer des taxes.