La vraie question est de savoir quelles solidarités en eau nous pouvons bâtir, notamment grâce aux financements – c'est toute la question du fonctionnement des agences de l'eau. On peut concevoir que la solidarité nationale passe par la Caisse des dépôts et consignations, afin d'assurer des investissements étalés sur quatre-vingts longues années, en imaginant des amortissements nouveaux – ce que la Caisse fait avec les « Aqua Prêts ».
Dans la même dynamique, monsieur Saddier, si l'article 40 a conduit à déclarer votre amendement non recevable, je vous propose de le reprendre pour le compte du Gouvernement et de le déposer, puisqu'il est de bon sens. Je vous le dis comme je le dis à tous depuis le début : avec celles et ceux qui veulent avancer dans le domaine de l'assainissement, sur les terrains technique, juridique, financier et écologique, nous parviendrons à travailler collégialement. C'est bien pour cela que je reprends votre proposition d'amendement, d'autant que votre investissement sur ces questions d'eau, en montagne comme ailleurs, est bien connu.
En revanche, je constate aussi que des arguments politiques reviennent très vite pour écraser les propositions du Gouvernement : pour la politique politicienne, je ne peux rien faire – ne comptez pas sur moi pour lancer votre campagne aux sénatoriales, monsieur le président Chassaigne.