Je retiens la proposition du rapporteur, en précisant qu'il faut avoir la notion de réciprocité à l'esprit. Dans le code général des collectivités territoriales, le retour d'une compétence de l'intercommunalité vers les communes s'accompagne de l'obligation de reverser le solde, ce qui n'est pas le cas dans l'autre sens. Il y a donc quelque chose à faire.
L'amendement no 250 s'inscrit dans la logique développée tout à l'heure par le ministre, puisqu'il traite de l'aspect technique de la gestion financière des compétences relatives à l'eau et à l'assainissement.
L'exercice de la compétence relative à l'eau ou de celle de l'assainissement s'accompagne d'un héritage, qui s'avère contrasté selon les lieux. La collectivité qui reçoit la compétence hérite de soldes budgétaires fort variables ; souvent, les intercommunalités ont fusionné pour donner naissance à un groupement de très grande taille ; les bassins, leur historique, les ouvrages et les niveaux de détérioration, liés aux travaux engagés par les prédécesseurs, donc les surtaxes, sont également différents. Or, le délai pour uniformiser les redevances et les surtaxes est de cinq ans.
Pendant cette période, il importe d'avoir une comptabilité indépendante et individuelle pour chaque secteur.