C'est également M. Schellenberger qui nous a éclairés en commission sur la question du retour de la compétence touristique – donc des offices de tourisme – dans les communes touristiques. Un amendement du Gouvernement permettra de préciser cet équilibre.
M. de Courson a posé la bonne question. Je précise donc que deux circuits existent pour les questions de tourisme. D'une part, la question financière traditionnelle – celle qui lie aux compétences les attributions de compensation, le CIF et par conséquent les dotations d'intercommunalité et la DGF des communes – relève du droit commun : le transfert de compétence s'accompagne d'un passage devant la CLECT et d'un mouvement financier. Il n'y a pas de raison d'introduire des nouveautés en la matière. D'autre part, je propose de ne pas changer le droit en vigueur sur la taxe de séjour : l'institution qui a créé la taxe de séjour continue de la percevoir, sauf lorsqu'il s'agit d'un EPIC – établissement public à caractère industriel et commercial – , auquel cas un droit particulier s'applique. Par conséquent, si un office du tourisme descend au niveau communal après que l'intercommunalité a instauré la taxe de séjour, celle-ci continuera de la percevoir. C'est la solution de compromis que nous avions imaginée tous ensemble et c'est à mon avis ainsi qu'il faut procéder.