Je remercie l'ensemble des parlementaires pour la qualité du débat et la convergence qui en découle.
En réponse à Mme Genevard, je soulignerai que la question financière relative à la taxe de séjour peut être envisagée dans les deux sens : en vertu du principe selon lequel l'instigateur de la taxe la conserve, une commune ayant mis en place une taxe la gardera. On aborde toujours le sujet au prisme de l'EPCI, mais il convient de l'envisager aussi au prisme de la commune. Au-delà du processus habituel, il existe toujours la possibilité, si l'EPCI continue de percevoir la taxe de séjour, d'en tenir compte dans les attributions de compensation par la CLECT.
La réponse vaut ce qu'elle vaut. M. Viala me regarde déjà avec suspicion ! Quoi qu'il en soit, les outils existent. J'émets donc une demande de retrait de l'ensemble de ces amendements au profit de celui du Gouvernement, non pas parce qu'il a été déposé par le Gouvernement mais parce que sa rédaction est en totale cohérence avec ce qu'il sera nécessaire d'inscrire dans le code général des collectivités territoriales pour que cela fonctionne correctement.
Je vous remercie encore pour cette convergence. Après la délégation de compétences concernant l'eau et l'assainissement, sur laquelle je ne reviendrai pas, cette mesure concernant le tourisme démontre que des compétences obligatoires, et non pas optionnelles ou facultatives, font l'objet d'un réel assouplissement qui, sans détricoter l'existant, offre davantage de liberté. C'est à la fois l'équilibre recherché et l'esprit de ce projet de loi, et nous sommes en train de les atteindre.