Comme cela a été dit, cet amendement ne mange pas de pain.
Tout d'abord, les petites communes disposent aujourd'hui de moins de représentants que les grandes communes au sein des intercommunalités – ce qui se comprend – alors qu'il y a quinze ou vingt ans l'égalité était possible. Ensuite, lors des conférences territoriales qui se tiennent sous l'égide du président de région ou du préfet de région, les intercommunalités et les départements sont représentés mais le monde rural l'est peu. En outre, les pays, dont le maillage couvrait autrefois l'ensemble du territoire de ma région, offraient aussi un espace de dialogue, mais ils font aujourd'hui partie, pour la plupart, des communautés d'agglomération.
Or les territoires ruraux ont besoin d'un lieu d'échange, de respiration, car ils se sentent malheureusement peu représentés au sein des conférences territoriales – pourtant vraiment utiles puisqu'elles traitent de l'avenir stratégique d'un département, d'une région, d'un territoire. Il faut entendre cette demande, qui ne me semble pas très contraignante, loin de là. Donnons aux élus ruraux, en particulier aux maires, toutes les occasions possibles de s'exprimer.