Ce budget est globalement satisfaisant, car, alors que vous auriez pu décider de coupes drastiques, la dotation demeure quasi constante. Vous avez ainsi évoqué les nombreuses mesures donnant satisfaction aux anciens combattants ainsi qu'aux harkis.
Le monde des anciens combattants n'en exprime pas moins encore des incertitudes, d'ailleurs partagées par bien des élus locaux, portant sur la représentation territoriale de l'ONACVG. Constatant le nombre de cessions des établissements gérés par cet Office, les associations craignent que l'esprit de famille s'étiole et que la solidarité se délite. Elles redoutent que cette stratégie de rationalisation des moyens budgétaires de l'Office conduise à rendre sa présence aléatoire dans nos départements, et que ses missions sociales soient quelque peu sacrifiées. Ses antennes locales sont souvent l'unique lien unique entre ses bénéficiaires et le monde des anciens combattants ; elles constituent donc un point de repère pour les intéressés.
Pouvez-vous nous exposer votre stratégie territoriale pour l'ONACVG dans les années à venir ? Comment va concrètement s'articuler la prise en charge des anciens combattants et des victimes de guerre – qui englobe les victimes du terrorisme, qui sont désormais plusieurs milliers – dont les profils sont particulièrement divers ?