Mes collègues Gilles Lurton et Marianne Dubois vous ont fait part de notre souhait que la carte du combattant soit attribuée aux militaires français arrivés Algérie après le 2 juillet 1962, l'indépendance ayant été proclamée le lendemain.
Votre réponse a été particulièrement décevante, évasive et dilatoire ; exclusivement fondée sur des arguments financiers. Or au-delà de l'aspect financier toujours important, demeure une question de justice, puisque tous les militaires français arrivés en Algérie avant le 2 juillet 1962, tous les militaires français engagés dans les OPEX à partir des années 1970 en Afrique, en Afghanistan ou au Moyen-Orient ont ou auront droit – sous certaines conditions – à la carte du combattant. Entre les deux, les militaires français arrivés Algérie après le 2 juillet 1962 sont dans une sorte de trou noir, bien que plusieurs centaines d'entre eux aient été tués au cours d'une période d'extrême violence. Ils ne comprennent pas que la carte du combattant ne leur soit pas accessible. À l'évidence, l y a là une injustice qui doit absolument être réparée.