C'est un principe général du droit, remontant à l'arrêt Benjamin, rendu par le Conseil d'État en 1933. C'est un droit constant de longue date, qui rajeunira tous ceux d'entre nous qui ont suivi des études de droit. Remettre en cause cette formulation mettrait les élus locaux, comme le corps préfectoral, en situation d'insécurité juridique.
Nous avons certes des combats en commun, monsieur Reda, quant à d'éventuelles dérives à craindre, mais, en l'occurrence, votre amendement ferait sauter un verrou juridique, ce qui serait préjudiciable. Nous devons maintenir le rôle du préfet dans ces situations – si vous voyez ce que je veux dire…
Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable sur ces deux amendements.