Plus sérieusement, je voudrais revenir sur les deux dimensions de cet amendement.
La première est le principe de la création d'une police municipale à Paris. M. Villani et d'autres parlementaires se sont exprimés à ce propos ; en ce qui me concerne, je ferai preuve d'humilité sur le sujet – d'ailleurs mon opinion est connue, puisque j'en ai déjà fait part publiquement.
La seconde, monsieur Jumel, est le contenu lui-même, à savoir la manière dont cette police municipale serait créée. On ne peut ignorer cette dimension : nous sommes ici aussi pour créer du droit. Et si j'estime, en bon Normand, que la question « Faut-il créer une police municipale à Paris ? » ne me regarde pas, en revanche, la question « Comment la créer ? » me concerne en tant que ministre, et c'est à travers la rédaction de l'amendement qu'on y répond.
Se prononcer sur cet amendement n'est donc pas se prononcer pour ou contre la création de cette police municipale, ni pour ou contre Mme Pau-Langevin – dans l'absolu, je suis pour Mme Pau-Langevin, que j'aime beaucoup.