Je souhaite prendre la parole à propos des conseils de développement car nous arrivons à la fin de l'article 23 et je ne pourrai pas défendre l'amendement no 782 de M. Potier. Je trouve étrange, à l'heure où on crée une convention citoyenne pour le climat, d'abaisser de 50 000 à 20 000 habitants le seuil au-delà duquel la création de ces instances est obligatoire. Comme l'a dit l'orateur précédent, je pense que les élus doivent également y siéger. C'est d'ailleurs dans cette mixité, entre élus et citoyens, que réside l'intérêt des conseils de développement. On n'en fait jamais trop pour la démocratie participative. Je trouve dommage qu'on abaisse ce seuil car ce qui est bon pour les territoires de plus de 50 000 habitants l'est aussi pour ceux de plus de 20 000 habitants. Je comprends qu'il s'agit d'une mesure de simplification, mais elle est regrettable eu égard à ce qui a été exprimé lors de la crise des gilets jaunes.