Intervention de Perrine Goulet

Réunion du mercredi 25 octobre 2017 à 16h20
Commission élargie : finances - affaires culturelles

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

Depuis 2013, les effectifs de conseillers techniques sportifs (CTS) ont diminué de 85 emplois. Dans la perspective des Jeux olympiques de 2024 et de l'objectif que vous avez fixé, madame la ministre, d'atteindre trois millions de pratiquants supplémentaires en 2022, le nombre de CTS devrait rester constant en 2018. Ne peut-on pas imaginer la création d'un vivier de CTS polyvalents qui pourra intervenir en cas de besoin, notamment pour remplacer les vacances temporaires créées par les congés de maternité ou de maladie ?

S'agissant de l'imputation de la rémunération des CTS, ne serait-il pas possible, pour des raisons pratiques, de transférer ces crédits de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » au programme 219 « Sport », pour qu'ils soient plus lisibles et mieux suivis ?

Le sport à l'école est très important. À cet égard, l'Union nationale du sport scolaire (UNSS) joue un rôle moteur qui doit être valorisé et renforcé en mettant en avant des valeurs d'inclusion, qu'il s'agisse de sport féminin ou de handicap. L'UNSS est essentiellement soutenue par l'éducation nationale mais perçoit aussi des subventions au titre des crédits du sport – 800 000 euros en 2015 –, ainsi qu'une contribution de 3 millions d'euros de la part territoriale du CNDS. L'action de l'UNSS est particulièrement précieuse dans les établissements REP+ et dans les quartiers relevant de la politique de la ville, où les clubs sportifs peuvent parfois manquer. L'action combinée de l'Union sportive de l'enseignement du premier degré (USEP), de l'UNSS, de la Fédération française du sport universitaire et, plus largement, de toutes les associations scolaires, mérite donc d'être encouragée et renforcée afin de créer une véritable filière du sport à l'école. Quelle action allez-vous mener pour continuer ce travail en vue de l'organisation des Jeux olympiques ?

Enfin, malgré l'augmentation de 10 % de son budget, la situation financière de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) reste préoccupante depuis la décision de l'Agence mondiale antidopage (AMA) de suspendre le laboratoire de Châtenay-Malabry. Cette décision aura des implications budgétaires sur l'exercice 2017 et sur la soutenabilité de l'application du budget prévu en 2018. Cette circonstance exceptionnelle doit être prise en compte et trouver une traduction budgétaire dès la fin de cette année. Que comptez-vous faire ? L'Agence doit non seulement disposer de moyens suffisants, mais aussi d'une prévisibilité de l'évolution pluriannuelle de ses ressources afin, notamment, de lui permettre de mener à terme avant l'échéance de 2024 le projet central de déménagement du laboratoire de Châtenay-Malabry dans une infrastructure rénovée et plus pratique.

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