La réserve parlementaire consistait en des crédits fléchés vers les petites communes et les associations, notamment sportives. Nous avons évoqué des montants de plusieurs millions d'euros. Pouvez-vous nous apporter des précisions quant à ces aides accordées à des associations souvent modestes, qui permettaient de réaliser un certain nombre de projets dans nos territoires ?
Certes, l'heure n'est pas à polémiquer sur les contrats aidés, mais de nombreuses associations en bénéficiaient, et les formations qualifiantes qui en découlaient ont permis, sur le territoire que je représente, de pérenniser des emplois, les jeunes pouvant ensuite prendre un emploi viable.
Sans chercher à polémiquer, les contrats aidés bénéficiaient à de nombreuses associations, et ouvraient souvent sur des formations qualifiantes. Ils ont permis de pérenniser des emplois et d'offrir à des jeunes – ou des moins jeunes – un métier viable par la suite. Vous nous avez parlé des contrats civiques : même s'ils peuvent être intéressants, leur vocation n'est pas la même que celle des contrats aidés. Je préfère voir des jeunes bénéficier de contrats aidés et travailler que rester chez eux à ne rien faire !