Nous devrons examiner précisément les modalités de ce dispositif, car la suppression de la réserve parlementaire se traduit par un manque à gagner de 40 millions d'euros pour la vie associative, et non de 30 millions. Il manque donc 10 millions d'euros !
De plus, je ne suis pas certain que les commissions DETR soient les plus à même de répartir des subventions aux associations. Il aurait été plus judicieux, par exemple, d'abonder le fonds de développement de la vie associative qui instruit déjà des dossiers de subventions pour la formation des bénévoles.
Je suis prêt à voter votre amendement, Monsieur le rapporteur général, mais il faut nous apporter des précisions quant au poids qu'auront les parlementaires face au préfet dans la prise de décision : ce dernier ne doit pas pouvoir prendre de décision unilatérale.
L'engagement des jeunes dans la vie associative s'est accru de 10 % depuis quelques années, en particulier depuis les attentats terroristes. Pour ma part, parce que le parcours citoyen est à portée de main, j'y crois bien plus qu'au service universel d'un mois qui ne se fera pas.
Le parcours citoyen est tracé dans la loi du 27 janvier 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté, et il va de l'école au collège. On distribue actuellement le diplôme national du brevet aux élèves de troisième : c'est l'occasion de leur remettre, pour la première fois, le « livret citoyen ». Le parcours citoyen se poursuit avec le service civique dont il est un élément clé, puis avec d'autres étapes ultérieures. Monsieur le ministre, ne devons-nous pas valoriser le parcours citoyen dès l'enfance et tout au long de la vie plutôt qu'un service national universel ?