Nous avons répondu à des dizaines de personnes qui appelaient et manifestaient leur inquiétude. Nous ne remettions pas en cause leurs symptômes. Ils avaient des symptômes et nous leur donnions des explications assez simples, nous essayions de rassurer, avec le niveau de connaissance que nous avions à ce moment-là. Nous pouvions répondre sur les symptômes au moment de l'appel. Par contre, si on nous demandait si c'était grave à long terme, nous ne pouvions pas répondre, étant donné que nous n'avions pas les informations sur l'analyse. Nous répondions que nous ne savions pas et que c'était en cours. En revanche, sur les symptômes, nous leur donnions des conseils assez pragmatiques pour les rassurer. C'est cela qui nous a permis de traiter 70 % d'appels de plus. Cela s'est prolongé. Nous avons eu l'aide de médecins généralistes, avec le soutien de l'ARS, qui nous ont permis de maintenir un niveau de réponse adéquat. Actuellement, nous n'avons plus d'appels en rapport avec cela.