Intervention de Gilbert Renard

Réunion du mercredi 30 octobre 2019 à 17h20
Mission d'information sur l'incendie d'un site industriel à rouen

Gilbert Renard, président du groupe Union démocratique du Grand Rouen :

Beaucoup de choses ont déjà été dites. Globalement, nous avons assisté à plusieurs actions, plusieurs attitudes en fonction des mairies. La ville de Bois-Guillaume dont je suis maire était l'une des premières touchées. Sans vouloir faire d'autosatisfaction, à la différence de certaines autres communes, nous avons eu une action, à mon sens, proactive. Il est vrai que certaines communes n'ont pas eu d'appel. Nous, nous avons reçu un appel à 6 heures 45, celui de mon adjointe qui était d'astreinte, puisque nous avons une astreinte 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, comme dans toute commune. J'ai été réveillé juste avant par les explosions, mais je me suis rendormi, en pensant que c'était l'orage. En plein sommeil, on ne réagit pas toujours très bien. Après l'appel, j'ai mis la radio et j'ai appris sur France Bleu que ce sinistre était en cours de développement. Aussitôt, j'ai mis en place notre poste de commandement communal, que nous avions déjà constitué. J'ai noté tout le déroulé de cette cellule de crise. À 7 heures 15, nous étions en réunion à la mairie, avec le directeur général des services, le directeur des services techniques, le responsable de la police, l'adjointe d'astreinte, le directeur des écoles et de la jeunesse.

Je vais intervenir dans l'ordre du déroulé. Au niveau de la crise, nous avons pris nous-mêmes des initiatives. Nous avions eu l'information qu'un sinistre majeur était en cours de déploiement. Sur la table de la cellule, nous écoutions France Bleu en direct. D'ailleurs, je ne l'ai pas refait après, parce que ce n'est pas ma tasse de thé, mais à 7 heures 30 ou 45, BFM passait en direct et j'ai dû parler un peu, en disant ce qu'il se passait.

Nous avons eu la chance que les écoles de Bois-Guillaume n'ouvrent qu'à 9 heures. Dès 8 heures, les deux voitures de police ont tourné autour des groupes scolaires. Sur les 986 enfants, nous n'en avons récupéré qu'un seul qui venait à pied à l'école. Toutes les écoles étaient fermées. Je donne le déroulé, parce qu'il peut peut-être y avoir des sources de solutions pour le futur. Nous avons utilisé le géoportail de tous les parents d'élèves. Aux alentours de 8 heures 30, tous les parents d'élèves étaient informés que les écoles étaient fermées jusqu'à nouvel ordre et que les enfants devaient rester chez eux. Nous avons donc fait vérifier par la police qu'aucun enfant n'était à l'école. Parallèlement, comme nous avons des relations assez courtoises avec les enseignants et les professeurs, chaque professeur a été appelé. Les professeurs étaient en connaissance de cause et savaient que l'école était fermée.

Nous avons pris toutes les mesures à notre initiative. Nous n'avons pas attendu d'en savoir plus, par principe de précaution. Par cette action, j'ai le sentiment qu'à Bois-Guillaume, bien que touchés dans certains quartiers, nous n'avons pas eu trop de réactions de notre population qui était à l'écoute et sur notre site Internet. Chaque fois que nous avions un appel, nous apportions une réponse, en disant qu'il fallait une unicité de parole. Il n'y avait pas 36 personnes qui parlaient, c'était le maire. Ensuite, il s'agissait de suivre les consignes de l'État, puisqu'en temps de crise, le maire devient doublement agent de l'État. Nous avons donc appliqué à la lettre les consignes et l'application de notre dossier de cahier de cellule de crise. Peut-être que j'ai eu la chance d'animer et de gérer des cellules de crise dans une autre vie professionnelle. Elles n'étaient pas de type industriel, mais de type informatique, et cela nous a peut-être aidés à constituer ce document. Un ensemble d'actions nous a donc permis, autant que faire se peut, de maîtriser la situation.

Ensuite, cela a été l'appel à l'ensemble des associations, des parcs et sports fermés. L'ensemble des actions a été suivi, je dirai malheureusement et heureusement. Paradoxalement, le fait que les sirènes n'ont retenti qu'à Rouen et à Petit-Quevilly, pour les communes qui étaient réunies en cellule de crise, cela a pu rendre service. C'est un paradoxe et bien sûr, ce n'est pas une solution. La législation n'est pas prévue pour ce genre de crise, cela a été plus ou moins dit. Aujourd'hui, c'est tout ou rien. Si l'on déclenche les sirènes, vous devez rester chez vous confiné, sans sortir et écouter la radio. Aujourd'hui, si une sirène retentit à 4 heures ou 5 heures du matin, que fait le maire ? Il va prendre sa voiture. J'ai pris mon deux-roues et je suis allé à la mairie. Si les sirènes avaient été déclenchées, je n'aurais pas eu le droit de sortir de chez moi. Comment aurais-je pu constituer la cellule de crise ? Nous n'aurions rien pu faire. J'en déduis que finalement, le non-déclenchement des sirènes a pu nous rendre service. C'est un paradoxe, mais je le note au passage.

Par contre, à travers cette situation, nous avons identifié « des trous dans la raquette » de notre bureau de crise. Lorsqu'il part vérifier un travail à quelques kilomètres, un chef de chantier ou un architecte a toujours son casque et sa paire de bottes dans le coffre. Le maire et les membres de la cellule de crise doivent avoir en permanence chez eux ou dans le coffre de leur voiture des équipements de protection individuelle leur permettant de se déplacer. Nous les avions, mais ils étaient stockés aux services techniques. Nous en tirons des conclusions et aujourd'hui, nous sommes également là pour essayer d'analyser les pistes d'amélioration. Nous avons des marges de progrès sur la façon de réagir et d'avoir un peu un paquetage de crise.

Sur le risque industriel, cela a été dit, nous l'avions fait par une lettre ouverte deux jours après : c'est adopter la culture du risque. Depuis de nombreuses années, peut-être un peu moins dans certains cas, nous avons regardé ailleurs au lieu de regarder l'industrie sans vouloir paraphraser Jacques Chirac quand il disait : « La maison brûle et nous regardons ailleurs. » Nous avons certes fait beaucoup de travail. La métropole a accompli un travail immense pour valoriser l'image de Rouen, pour la reconquête des quais, d'un ensemble sur la métropole de Rouen. C'est positif, mais en même temps, nous avons oublié de regarder grâce à qui nous faisions cela. Il ne faut pas oublier que nous avions le risque industriel et que nous l'avons complètement ignoré. Il faut également assumer ce risque industriel pesant, faisant courir de grands risques à nos populations, mais qui nous a également permis d'avoir des ressources. Je ne parle pas de l'affaire Lubrizol, mais du sinistre de l'incendie. Nous avons déposé une plainte « contre X », dès le 2 octobre. Je crois que Lubrizol est l'un des premiers, sinon le premier contributeur de recettes fiscales de la métropole. Lubrizol, c'est 1,3 million de chiffre d'affaires, dont 85 % à l'export. Le risque industriel est un risque qu'il faut que nous maîtrisions au maximum, afin de le rendre infiniment peu probable, mais nous ne l'éradiquerons pas. Le risque zéro n'existe pas, mais il faut tout de même trouver des solutions pour continuer à accepter une industrie la moins polluante possible, la plus efficiente possible, parce que c'est cette industrie qui fait bien souvent vivre nos collectivités locales en matière de financement. C'est un commentaire peut-être plus personnel, mais cela a été dit, l'axe Seine est très important. Aujourd'hui, dans le début de l'après-crise, c'est le maintien, la reprise des activités de Lubrizol ou non.

Méfions-nous du jeu de dominos. Cela a été dit par mon collègue Cyrille Moreau à l'instant, dans le plan local d'urbanisme (PLU), le risque explosion existe également. Ce sont également des recettes fiscales. Il ne faut pas voir cela que sous le prisme financier, mais tout de même. Il y a l'usine Borealis qui comporte des risques d'explosion énormes, à côté de laquelle la ville s'est développée. Encore une fois, il faut que nous nous appropriions cette culture du risque, que nous la reconnaissions, que nous puissions trouver les bonnes solutions, afin de faire face à un incident majeur.

Sur le risque santé, dans notre démarche de dépôt de plainte contre X et notre lettre ouverte que nous avons mise sur les réseaux sociaux, nous avons demandé un plan de suivi sanitaire pouvant aller au moins jusqu'à dix ans.

Concernant le personnel de la mairie et de certains établissements, avec le centre de gestion qui est à Isneauville, il y a eu un questionnaire d'évaluation à l'exposition du personnel qui a travaillé. Dans la mesure où le personnel a rempli cette fiche, elle sera classée toute la durée de vie de la personne dans le dossier sanitaire de suivi du fonctionnaire ou de l'agent territorial. Des initiatives ont été prises, pas obligatoirement sous la gouverne de l'État. Ce sont des initiatives de bon sens dans le temps de la crise.

Maintenant, nous sommes plutôt dans l'après-crise. Il faut utiliser de nouveaux systèmes de prévention ou de déclenchement d'alarme. Nous n'avons pas encore beaucoup d'abonnés, mais cela progresse, à la suite de l'incident de Lubrizol. Sur le site Internet de la ville et peut-être sur celui de l'État, ce serait éventuellement un système de SMS, que l'on envoie à tous les abonnés. Aujourd'hui, si vous allez sur le site de la ville de Bois-Guillaume, un système vous permet de décliner votre numéro de téléphone. Le jour même de la crise, vous avez des informations. C'était la première fois que nous l'utilisions et il y a eu un petit bug de démarrage, mais le SMS est arrivé sur mon portable à 9 heures du matin. Je peux le retrouver, mais il disait que toutes les écoles étaient fermées, etc. C'était un minimum de mots, en disant aux personnes d'écouter France Bleu, que tous les équipements étaient fermés et de rester chez elles. Nous avons 600 adhérents pour 614 000 habitants. C'est trop peu, mais c'est à faire savoir et je crois que c'est quelque chose qui peut se développer. Ce n'est pas très cher. Je rappelle quand même que le système des sirènes, c'est la politique du tout ou rien. Je n'ai pas la compétence pour savoir si les sirènes auraient dû être déclenchées. Nous avons interrogé la préfecture vers 8 heures 30. Dans le déroulé, j'ai l'heure de l'appel à la préfecture, afin de savoir s'il fallait que nous déclenchions les sirènes manuellement. Nous ne voulions surtout pas prendre une action qui viendrait contrecarrer celle de l'État. L'État avait décidé Rouen et Quevilly. Nous avons deux endroits pour déclencher nos sirènes, comme nous avons deux endroits pour nous réunir en cas de crise. Si nous avions déclenché cette sirène sans que Mont-Saint-Aignan ou Bihorel ne le fassent, c'était accentuer le « n'importe quoi ». Nous nous sommes donc contentés d'appliquer à la lettre. Même si nous avons eu envie de le faire à un moment donné, nous ne l'avons pas fait.

Je reviens un instant sur ce problème des procédures d'alarme. Je doute que pour la sirène, il faille du numérique. Jean-Claude Weiss a dû expliquer ce qu'ils avaient pour le site de Gravenchon. Il y a des marges de progrès énormes sur ce point. Les usines Seveso peuvent nous aider à élaborer ce système. Nous sommes Français et avec une sirène à 16 heures, à une demi-heure de la fermeture des écoles, vous trouverez des parents qui vont s'enfermer chez eux, en disant : « Mon enfant va être enfermé à l'école. » La première réaction du père ou de la mère sera d'essayer d'aller chercher l'enfant à l'école, parce que nous n'avons pas cette culture du risque. Il faut que nous l'ayons, que nous la développions, afin d'appliquer les consignes et que ces consignes soient de forme moins binaire. Aujourd'hui, nous avons un système complètement binaire et c'est un peu dommage. Dans mon propos, je n'ai pas de critique sur la façon dont cela s'est déroulé. C'est comme cela et je crois que c'est national.

Dans les marchés et les boîtes aux lettres, nous avons distribué le système de plaquettes et cela me fait venir aux aspects d'urbanisme et au quartier Flaubert. Pour d'autres raisons, nous avons des oppositions ou certaines choses qui ne nous conviennent pas dans le futur PLUi, mais je n'en parlerai pas. À l'aune de cette crise, j'ai regardé le PLUi en matière de fiches relatives au document d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM), puisque le PLU de Bois-Guillaume a une fiche DICRIM sur les quatre risques identifiés sur la commune : le ruissellement avec inondation, le transport de matières dangereuses, le périmètre des PPRT et le risque marnière. Nous sommes sur un plateau, avec des zones de marnières. Dans la planche des risques industriels de la métropole, il reste aujourd'hui deux risques pour notre commune : les marnières et les ruissellements. Le périmètre du PPRT ancien Borealis qui était de huit kilomètres a été réduit. Dont acte. Au début, j'ai cru que c'était une erreur d'imprimerie, mais ce n'était pas le cas. Ensuite, j'ai un doute sur le risque de transport de matières dangereuses. Nous savons tous que sur nos axes routiers transite un certain nombre de matières dangereuses. Un camion peut prendre feu, s'immobiliser au milieu d'un carrefour et générer un risque industriel d'une ampleur moins conséquente, mais grave pour la commune. Nous avons également équipé nos voitures de police de haut-parleurs, un peu de façon publicitaire, comme lorsqu'un cirque s'installe dans une commune, afin d'informer la population. Il faut marcher sur les deux pieds.

Je reviens un instant sur la crise. Il faut du numérique, des moyens modernes, mais les moyens modernes peuvent être défaillants. Il faut également des moyens manuels d'information, comme la sirène ou la voiture de police qui va passer avec son haut-parleur, avec les équipements qui vont bien pour le policier. C'est également voir comment il peut parler dans le micro, s'il est équipé d'un masque à gaz, etc. Je ne rentre pas dans le détail, notre réunion de cet après-midi ne porte pas là-dessus. C'est pour dire que malgré tout, il y a toute une cascade de choses en conséquence, que nous avons identifiées dans notre tenue de crise.

Pour revenir sur le PLU, évidemment, peut-être que certains seraient amenés à penser que je m'engouffre dans une brèche éventuelle, pour dire « moratoire sur le PLU ». S'il le faut, je songe à revoir cette planche des risques industriels à l'aune de cette crise. Je n'y crois pas, parce que les transports de matières dangereuses existent toujours. Ils ont disparu et aujourd'hui, je n'ai pas de réponse. J'ai interpellé le président de la métropole en présence des présidents de groupe, mais je n'ai pas eu de réponse. Ce risque qui a disparu porte un problème au sens de l'enquête publique, fondamentalement.

Sur le quartier Flaubert, je suis d'accord, il faut refaire la ville sur la ville, arrêter de consommer des espaces naturels, etc., mais peut-être avons-nous « mis la charrue avant les boeufs ». Concernant Flaubert, nous l'avions dit et je reprends le propos du président actuel du Conseil constitutionnel qui m'avait dit que je jouais les Cassandres, que l'État avait donné son accord et que c'était l'État qui décidait pour Flaubert. Cela a été repris dans un article de presse de Paris Normandie en 2013, que j'ai eu l'occasion de fournir à quelques-uns. Le maire de Rouen a évoqué un moratoire sur les permis de construire à Flaubert. Comme cela a été dit, des solutions constructives permettraient peut-être d'envisager malgré tout de continuer ce projet, en y réfléchissant, en voyant s'il existe des systèmes de protection plus efficaces que ceux des permis de construire déposés. Peut-être, mais dans l'attente de cela, il faut absolument surseoir à la délivrance des premiers permis de construire, quitte à porter plus longtemps que prévu du foncier qui a été racheté ou est porté par l'établissement public foncier de Normandie (EPFN). Des prochains conseils communautaires prévoient le rachat de certains espaces à Flaubert, et ce dès lundi soir.

Pour la suite, il faut un contrôle sanitaire sur une durée assez longue, dans le cadre du suivi de toutes les personnes fragiles ou fragilisées par cette crise, par cette pollution à la fumée et tout ce qui en découle. Il faut voir si dans quelques années, il n'y a pas d'émergence d'un type de cancer qui pourrait être lié à cela. Là, ce n'est pas simple, mais il faut avoir du discernement malgré tout, par exemple dans les systèmes de nettoyage des propriétés. Des personnes sont venues me voir, en disant : « Monsieur le Maire, ma façade est sale. » Je suis allé voir la façade et le ravalement n'avait pas été fait depuis vingt ans. Peut-être qu'elle était un peu plus sale qu'elle ne devait l'être, mais ce n'est pas que Lubrizol qui l'a salie. Nous connaissons tous des personnes qui profitent parfois de certains mécanismes, mais cela dit, il faut le faire, l'analyser et que Lubrizol, les assurances ou l'origine de ce sinistre puissent en assumer les conséquences.

Sur les mesures du sol, en fin de semaine dernière, lundi et mardi, nous avons eu des prélèvements de sol dans la commune de Beaulieu et des secteurs que j'avais indiqués. Nous n'avons pas les résultats aujourd'hui et sommes impatients de les connaître, en espérant qu'ils seront conformes aux suppositions. Encore une fois, un cocktail peut générer des anomalies chimiques qui ne sont pas connues ou qui sont le résultat de mélanges.

Je voudrais dire un dernier mot sur la cellule de crise. Aujourd'hui, c'est de la responsabilité des maires. En cas de crise, la métropole peut être utilisée comme un outil. Elle nous a été très utile par rapport à l'eau. J'ai peut-être pris un risque de dire que l'eau était potable et que nous ne mettrions pas de bouteilles d'eau dans les écoles. Plusieurs parents sont venus me voir, en me disant : « Monsieur le Maire, vous n'êtes pas responsable. Vous ne voulez pas que nos enfants aient des bouteilles d'eau. Il n'est pas possible que l'eau soit potable. » J'ai répondu que l'eau était potable, que j'en avais eu la confirmation par les services de la métropole. De toute façon, la pluie agit comme un percolateur et le temps que la nappe soit bouchée, peut-être occasionnellement, s'il y a une infiltration plus rapide, l'eau n'est pas du tout atteinte. À Rouen, je crois qu'une école ou deux ont mis à disposition des bouteilles d'eau, ce qui a entraîné des mouvements d'insatisfaction d'écoles voisines ou de certains parents. Encore une fois, en cas de crise, il faut une unicité d'action et de parole. Sinon, c'est encore pire.

La métropole est un outil utile, mais l'axe État et maires doit rester prioritaire. Si la métropole rentre dans la boucle, elle doit être utilisée pour ce qu'elle a à faire au service des communes, mais elle ne doit pas être utilisée pour les directives auprès des populations.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.