L'accord négocié par Boris Johnson varie finalement peu de l'accord négocié par Theresa May, et heureusement, à part sur la question de l'Irlande du nord et sur le dispositif qui devra remplacer le « backstop ».
La fin de la période de transition est prévue pour le 31 décembre 2020, et ce sera en réalité la « vraie date » du Brexit. Même si M. Johnson gagne les élections, ce dont je doute encore en raison du mode de scrutin, il ne resterait que onze mois – contre vingt-deux mois prévus initialement – pour négocier le cadre des relations futures entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. À l'inverse, en cas de victoire – et ce n'est pas impossible – d'une coalition « Labour, LibDem, SNP et Plaid Cymru », alors tout serait remis en question. Auquel cas, ne sera-t-on pas obligé de reporter la date de la fin de la période de transition ?