Le problème électoral peut être résumé ainsi : il y a quatre partis et un scrutin majoritaire à un tour dans lequel un des quatre partis doit avoir la majorité absolue à lui tout seul. J'ai néanmoins l'impression que les travaillistes n'ont pas le vent en poupe et que Boris Johnson, moyennant quelques concessions, parviendra à s'entendre avec Nigel Farage, ce qui devrait permettre au « camp du Brexit » d'obtenir une majorité confortable.
Des professionnels de la douane m'ont dit leur inquiétude sur la façon dont serait contrôlée la frontière dès lors que ce contrôle serait effectué par un États tiers. C'est la fragilité de l'accord négocié avec Boris Johnson. Il faudrait que l'Union européenne puisse contrôler les produits qui transitent entre l'Irlande et le reste de l'Union européenne ; or dans l'état actuel des traités c'est impossible. Ne doutons pas que certains opérateurs économiques malfaisants sauront très bien exploiter cette faille au détriment des intérêts de l'Union européenne. C'est comme un appartement dont on blinderait toutes les entrées, sauf la porte de service !