J'évoquerai à nouveau, comme je l'avais fait en première lecture, le niveau des annulations de crédits en fin de gestion. Pendant la période automnale se chevauchent l'examen du projet de loi de finances initiale pour l'année n + 1 et celui du projet de loi de finances rectificative. Dans le projet de loi de finances initiale, vous pouvez ainsi être tentés d'ouvrir un certain nombre de crédits qui, l'année suivante, sont refermés par des annulations.
Il n'y a pas eu de décret d'avance, nous dira sans doute M. le ministre. J'en conviens, et le félicite même sur ce point, mais, à la fin des fins, le montant des annulations de crédits, tel que le prévoit le présent texte, est l'un des plus élevés jamais observés. Je vous invite, en cette matière, à relire la page 26 du rapport du rapporteur général.