Nous avons été plusieurs à dire et peut-être un peu plus nombreux encore à penser que ce texte devait être considérablement corrigé et que, pour cela, nous aurions sans doute à nous revoir, comme ce fut le cas l'année dernière, malgré les mêmes alertes, sans d'ailleurs qu'elles aient été réellement entendues.
Le budget de la sécurité sociale que nous avons examiné en première lecture n'était pas réaliste, et il n'était sans doute pas sincère. Il a pourtant été adopté tel quel, sans barguigner : advienne que pourra !
Le Gouvernement nous dit avoir manqué de temps ; il a fait de nouvelles annonces, sorties du chapeau. Je ne veux pas polémiquer sur le calendrier, mais cette séquence illustre de nouveau l'affaiblissement d'un Parlement auquel on manque trop souvent de respect.