Un constat, d'abord : voilà plusieurs années que l'hôpital végète ; les responsabilités de la situation complexe que nous connaissons aujourd'hui sont donc partagées, nous devrions tous garder cela en tête.
Aujourd'hui, si certains cherchent à éviter l'effondrement de l'hôpital du XXe siècle, pour notre part, nous souhaitons construire l'hôpital du XXIe siècle, en le centrant sur les patients et, évidemment, sur les équipes soignantes.
Ce choix remonte au début de notre mandat ; les mesures dont nous parlons ne sont donc pas arrivées comme un cheveu sur la soupe, ainsi que l'on a pu l'entendre. Parmi nos décisions fortes en ce sens figurent la révision de la tarification à l'activité, celle des tarifs des actes hospitaliers, la réforme des études médicales, le plan « ma santé 2022 », destiné à articuler la ville et l'hôpital, la réforme de la psychiatrie ou la refonte des urgences, sans oublier l'avenir, grâce au Health Data Hub, la future plateforme publique de données de santé.
S'y ajoute aujourd'hui le plan destiné à rendre aux équipes soignantes leur rôle dans la gouvernance de l'hôpital public, dans les centres hospitaliers – CH – comme dans les centres hospitaliers universitaires – CHU – , afin de mettre l'accent sur la qualité des soins et sur le patient. Il représente 12 milliards d'euros : c'est un investissement massif.