Si, c'est un fait. Je vous demande de m'apporter la preuve du contraire, car ce chiffre figure dans l'étude d'impact. Je le répète : j'essaie de tenir le propos le plus factuel possible, car cette question déchaîne les passions.
Les prémix n'ont donc de français ni le vin ni le nom, car il s'agit d'un anglicisme : premix signifie « mélangé à l'avance », ce qui exclut donc certains alcools cités dans l'exposé sommaire des amendements – j'y reviendrai. Enfin, leur origine non plus n'est pas française, puisque les prémix sont venus d'Angleterre en 1995 ; on peut certes décider d'emprunter certaines modes aux Anglais mais je ne suis pas convaincu que celle de la consommation d'alcool soit la plus indiquée.
Les jeunes ne sont évidemment pas les seuls à boire des prémix, mais ces préparations trompent le public car la quantité de sucre qu'elles contiennent empêche de sentir leur degré d'alcool, de sorte que des boissons titrant 8 ou 9 degrés, gavées de sucre, peuvent donner l'impression d'être doucereuses et de ne pas contenir l'alcool qu'elles contiennent en réalité.