Engagés dans une action contre les mouvements djihadistes, comme le sont chaque jour les membres de la force Barkhane, ils étaient issus du 4e régiment de chasseurs de Gap, du 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces, du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol et, pour sept d'entre eux, du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau.
Avant de vous interroger, monsieur le Premier ministre, je souhaite vous dire combien l'émotion est grande en Béarn aujourd'hui. Vous avez évoqué la France qui se bat, en nous appelant à dépasser la théorie et à penser qu'il y a, derrière cette expression, des femmes et des hommes. Je connaissais trois des soldats décédés.
Je crois pouvoir dire ici, au nom de tous les députés basques, béarnais et des Pyrénées-Atlantiques, que cette émotion nous étreint tous, de façon égale. Nous nous rendrons tout à l'heure à Pau, à l'invitation du maire de la ville, pour nous recueillir en hommage aux victimes et dire notre attachement aux forces militaires françaises, comme nous l'avons fait ici.
Nous savons que la France est intervenue parce qu'une décision naturelle s'imposait à nous. Sans la France et sans la décision du président Hollande, le Mali aurait perdu sa souveraineté, et les Maliens, leur liberté. Le terrorisme aurait pu gagner et prospérer en Afrique comme sur le territoire national.