Tout d'abord, je tiens à exprimer ma solidarité avec les victimes des très graves inondations qui ont frappé le Var et les Alpes-Maritimes. Nous déplorons cinq décès. Ce bilan est lourd. Je m'associe à la peine des familles et des proches, à la suite de Christophe Castaner qui s'est rendu sur place dès le week-end dernier. Je salue aussi l'exceptionnelle mobilisation des forces de secours, des pompiers, des élus locaux et des services techniques des différents réseaux, qui ont permis que ce bilan ne soit pas encore plus lourd.
Vous posez une question fondamentale d'aménagement du territoire. Comment reconstruire sans reconstruire à l'identique ? Comment urbaniser différemment ? Comment lutter contre l'artificialisation des sols et l'imperméabilisation, qui fait que le béton grignote toujours les terres naturelles et ne permet pas à la nature de reprendre ses droits en cas d'intempérie ?
Vous avez raison : les PAPI constituent déjà un élément concret, opérationnel. Nous en sommes en train d'évaluer leur mise en oeuvre, grâce à un rapport d'inspection, pour voir s'il est possible de simplifier le droit, d'aller plus vite, de donner plus de marge de manoeuvre aux élus pour qu'ils puissent agir avec rapidité. Ils sont d'ailleurs très largement soutenus financièrement par le fonds Barnier, géré par le ministère de la transition écologique et solidaire.