Madame la ministre des solidarités et de la santé, la loi de financement de la sécurité sociale votée chaque année par le Parlement doit fixer le cap à suivre pour les dépenses sociales et de santé, en fonction des prévisions de recettes.
L'an dernier, votre gouvernement faisait preuve de beaucoup de satisfaction. Cette année, force est de constater qu'après avoir mal géré la crise des gilets jaunes, et face à une croissance moins bonne qu'espéré, il est moins loquace.
Hier, à ma permanence en Corrèze, j'ai reçu une délégation de représentants des agents de sécurité et des manipulateurs en radiologie et en radiothérapie qui m'ont expliqué leurs difficultés et leur détresse au quotidien : salaires gelés depuis 2010 ; augmentation du temps de travail, avec des heures supplémentaires payées comme des heures normales et impossibles à récupérer ; plannings surchargés et obligation faite à des agents de sécurité incendie de se transformer en agents de sûreté.