La pollution de l'air est en effet un problème majeur, tant pour l'avenir de la planète que, dans l'immédiat, pour la santé publique, et je sais votre engagement en la matière, monsieur le député.
Les transports ont effectivement une forte responsabilité dans ce phénomène, et nous nous sommes engagés à accompagner la mise en place de zones à faibles émissions, notamment dans le territoire d'Aix-Marseille.
L'un des outils particulièrement utiles à la lutte contre la pollution est la prime à la conversion. Ce dispositif consiste en une aide au remplacement d'un vieux véhicule par un modèle plus récent, neuf ou d'occasion, et moins polluant. Pour les véhicules électriques neufs, cette prime peut atteindre 11 000 euros. Au total, environ 600 000 aides ont été délivrées, pour plus de 1 milliard d'euros versés.
D'autre part, nous agissons directement pour le ferroviaire avec la reprise de la dette de la SNCF, amorcée dans le projet de loi de finances pour 2020. À l'issue du processus, qui représentera 35 milliards d'euros, la SNCF disposera de marges pour se redynamiser.
Plus spécifiquement, le GPMM, le Grand port maritime de Marseille, a investi plus de 140 millions d'euros entre 2009 et 2013, dont 77 millions d'euros afin de dynamiser la desserte ferroviaire. Le report modal a crû de 8 % à 12 % au cours des quatre dernières années et un terminal d'autoroute ferroviaire est en cours d'installation dans les bassins est de Marseille en vue de poursuivre cette progression. J'ajoute que le port est pionnier dans le raccordement des navires afin de réduire leurs émissions à quai et que la France promeut la création d'une zone spéciale en Méditerranée où serait imposé un carburant comportant 0,1 % de soufre et des émissions d'oxydes d'azote réduites.
Voilà autant d'arguments qui permettent de montrer notre détermination dans ce domaine.