Nous en avons longuement parlé en commission. Mes chers collègues, pour avoir accompagné aussi bien des salariés que des employeurs aux prud'hommes, je peux vous dire que, lorsque le salarié estime avoir été licencié à tort, il n'attend pas vingt-quatre mois pour venir demander réparation en justice.
Il souhaite obtenir réparation le plus vite possible, ce en quoi il a parfaitement raison.
Je souhaite, par ces arguments, vous apporter un autre éclairage. J'entends parfaitement votre position, peut-être pouvez-vous entendre la mienne. En tout état de cause, il me semble qu'un délai de douze mois serait plus que raisonnable, c'est en tout cas mon avis personnel. La commission a rejeté ces amendements.