Le taux de réussite se situe aux alentours de 66 %. On constate actuellement que beaucoup de jeunes renoncent. En effet, certains d'entre eux s'inscrivent sur une plateforme numérique et se retrouvent seuls devant leur écran, ce qui peut constituer une difficulté. Or, dans le cadre de l'expérimentation, je le rappelle, ils bénéficient non seulement de la dynamique de groupe, mais aussi d'un accompagnement très personnalisé. Le personnel enseignant suit en effet l'élève, y compris lorsqu'il révise chez lui, grâce à l'espace numérique de travail. J'espère donc que les échecs seront le moins nombreux possible. Bien entendu, si un élève échoue, on ne doit pas l'abandonner. Du reste, la formation peut être à la carte : certains peuvent avoir besoin de davantage d'heures de cours et d'intégrer la session suivante.
Quoi qu'il en soit, j'ai pu le constater, ce dispositif, fondé sur le volontariat, est plébiscité par les jeunes, notamment parce qu'ils s'inscrivent dans une dynamique collective, une logique de groupe. Le passage de cet examen au lycée nous paraît donc absolument pertinent et mérite d'être, sinon généralisé, du moins proposé dans le plus grand nombre d'établissements possible.