Je veux tout d'abord adresser mes félicitations à Jean-Louis Bricout pour l'expérimentation menée en Thiérache et sa proposition de loi, qui vise à étendre progressivement cette expérimentation à l'ensemble du territoire. L'apprentissage des savoirs fondamentaux participe véritablement, dans le cadre de ce que nous appelons le parcours de citoyenneté, du rôle de l'éducation nationale. Nous avons inscrit dans le code de l'éducation, le savoir nager, le savoir rouler, l'apprentissage des gestes de premiers secours… L'éducation routière a tout à fait sa place dans le cadre du temps scolaire. J'ajoute que vingt heures dans l'année seraient consacrées à cet apprentissage ; celui-ci devrait donc pouvoir être organisé sans trop de difficultés, même dans le cadre de la réforme du lycée. Cette proposition de loi est donc bienvenue.
J'ai entendu certaines critiques portant sur le coût financier de cette mesure, qui serait de 50 millions. C'est très loin de celui du service national universel qui, s'il devait être généralisé, serait de 1,5 milliard. Monsieur le rapporteur, pouvez-vous nous dire si tous les lycéens seraient concernés par votre proposition de loi ?