L'expérimentation menée actuellement concerne l'ensemble des lycéens, qu'ils soient en lycée technique, en lycée professionnel, dans un lycée public ou privé, dans un lycée agricole, une maison familiale rurale (MFR) ou un centre d'apprentissage. Si le dispositif était généralisé, il concernerait 800 000 élèves chaque année. Quant à ceux qui passeraient à côté, ils pourront toujours bénéficier des dispositifs relevant d'autres structures, telles que les missions locales, notamment, qui pourraient prendre le relais.
Quant au SNU, on peut tout d'abord se demander s'il deviendra obligatoire, à terme, puisque cela suppose tout de même que l'on révise la Constitution. En tout état de cause, l'apprentissage du code de la route qui est proposé aux jeunes dans ce cadre est très différent, puisqu'il consiste à leur offrir un accès gratuit à l'examen – ce que nous avons refusé, pour notre part, estimant que la participation financière de l'élève pouvait contribuer à sa motivation et donc à la réussite de son apprentissage – et de suivre un cours sur une plateforme numérique. À ce propos, chers collègues de la majorité, les questions que vous vous posez au sujet de ma proposition de loi, il faudrait vous les poser à propos du SNU, car vous êtes prêts à généraliser l'apprentissage du code de la route dans ce cadre alors qu'on n'a aucun retour sur les premières expérimentations menées.