Si le dispositif était étendu à l'ensemble du territoire – ce qui ne serait pas le cas, puisque nous avons déposé un amendement pour qu'il soit mis en oeuvre sur la base du volontariat –, son coût serait d'environ 50 millions d'euros. Mais il y a une attente extrêmement forte des jeunes, qui est très perceptible dans mon territoire. Nous le savons, en tant qu'élus locaux, il n'est pas toujours facile de parler aux jeunes, de leur envoyer un message. Là, nous avons l'occasion de leur proposer une mesure qu'ils attendent. Certes, elle coûterait 50 millions, mais, au regard du coût du SNU, estimé à un milliard, ce n'est pas un montant si extraordinaire que cela. D'autant, je le rappelle, qu'elle serait appliquée sur la base du volontariat.
Par ailleurs, dans le modèle que nous avons choisi pour notre expérimentation, le financement est partagé par l'État et la région. Mais le choix se fera dans le cadre d'un dialogue entre les équipes pédagogiques, l'équipe de direction, l'ensemble des collectivités et l'État. S'ils estiment que faciliter l'accès des jeunes à l'apprentissage du code de la route au lycée est une priorité dans leur territoire, ils trouveront les moyens nécessaires. J'ajoute que si la région a vocation – puisque cela relève de sa compétence première – à participer au financement, l'État peut également y prendre part, ainsi que d'autres collectivités – dans l'Aisne, par exemple, la jeunesse en a tellement besoin que le département avait proposé sa participation – mais aussi, je le répète, le secteur assurantiel.