Monsieur Bricout, je sais que la question de l'apprentissage du permis de conduire vous préoccupe depuis plusieurs années. C'est la raison pour laquelle vous êtes à l'origine de cette expérimentation, menée dans votre territoire, qui ne manque pas d'intérêt. Nous avons la responsabilité de nous assurer de la qualité de l'enseignement du code de la route, car c'est un élément majeur de la prévention routière. En tant que membre du Conseil supérieur de l'éducation routière, je me soucie également des professionnels des auto-écoles, dont le métier est de s'assurer de l'acquisition solide des compétences du référentiel pour une éducation à la mobilité citoyenne et dont l'existence est importante dans nos territoires. Or, les organisations syndicales de la profession s'étonnent de ne pas avoir été auditionnées dans le cadre de la préparation de cette proposition de loi. Pouvez-vous nous dire pourquoi et éventuellement les rassurer quant à la place des auto-écoles dans le dispositif et à la qualité de l'enseignement que vous préconisez ?