Je remercie M. Bricout pour cette proposition de loi ; les échanges qu'elle suscite sont intéressants. Néanmoins, je m'interroge. La mobilité est en effet un capital important, mais il faut être attentif à ce qu'elle ne rime pas avec le mot « mort ». L'alcool au volant tue en effet 200 jeunes par an, à peu près autant que la consommation de stupéfiants. Comment tirer profit, à cet égard, d'un apprentissage collectif du code de la route au lycée ? Comment tirer profit de la dynamique de groupe pour renforcer l'information des jeunes et mieux les sensibiliser aux dangers de l'alcool et de la consommation de stupéfiants au volant ? Quels partenariats conclure avec le milieu associatif qui lutte contre ces fléaux, de façon à étendre l'apprentissage des règles du code de la route à une réflexion sur le comportement citoyen au volant ?