Je m'étais, en tant que rapporteur, opposé à cet amendement. Comme je suis cohérent, je n'y suis toujours pas favorable, car il est précisément contraire au principe des États généraux de l'alimentation, qui consistait – et l'on peut ne pas être d'accord, Monsieur Ruffin – à faire confiance aux interprofessions et à éviter de leur imposer des délais de manière abrupte. Il s'agit de les accompagner, de les inciter et, si cela n'avance pas suffisamment vite, il faudra en tirer les conséquences. Les interprofessions ne regroupent pas que les « méchants » industriels et les « méchants » distributeurs : tout le monde, y compris les producteurs, se retrouve autour de la table pour discuter. Je suis donc plutôt partisan de faire confiance à ces interprofessions. En l'espèce, Mme la rapporteure a auditionné celle de la conchyliculture, qui lui a indiqué qu'elle y travaillait. Il faut lui laisser le temps nécessaire pour s'adapter.