Je remercie Didier Baichère d'assurer le suivi d'une étude que nous avions naturellement soutenue et qui est au coeur de l'actualité sociétale. Pour avoir été récemment rapporteur d'une commission d'enquête du Sénat sur la souveraineté numérique de la France, je confirme qu'il existe des cadres différents suivant les pays. Nous avons introduit en Europe, en grande partie à l'initiative des gouvernements français successifs, des considérations d'ordre éthique et de respect de la personne, finalement adoptées par nos partenaires européens, ce qui distingue sans doute l'espace européen en la matière. Évidemment, de ce fait, on ne peut pas contrôler informatiquement pas tous nos compatriotes, ce dont il y a lieu de se féliciter. C'est une bonne chose que l'Office soit, au travers de ses rapporteurs, au coeur de cette mobilisation intellectuelle