Monsieur le ministre de l'intérieur, la France n'a jamais reculé dans le combat qu'elle livre contre le terrorisme islamiste. Cette lutte s'est considérablement renforcée depuis 2015 et les attentats meurtriers qui nous ont touchés dans notre chair. Ce combat, nous le menons en dehors de nos frontières – je veux ici rendre une nouvelle fois hommage aux femmes et aux hommes qui s'engagent, trop souvent au péril de leur vie – et partout sur le territoire national.
La lutte contre la radicalisation est l'affaire de tous. C'est par des politiques de prévention que nous parviendrons à enrayer cette spirale infernale qui conduit des jeunes hommes et des jeunes femmes, français, à prendre les armes contre leurs frères et soeurs. La radicalisation peut mener au terrorisme et aucun territoire n'est épargné : dans les Yvelines, nous sommes encore en deuil des deux fonctionnaires de police tués à Magnanville. Certains chiffres font froid dans le dos : 10 % des combattants français qui ont rejoint les rangs de Daech sont originaires des Yvelines. 10 % !
Messieurs du groupe Les Républicains, si ce que je dis ne vous intéresse pas, la buvette est ouverte…