Madame la députée, je connais votre engagement à nos côtés pour changer la donne. En cette journée internationale des personnes handicapées, je ne réaffirme pas que ma conviction : je réaffirme celle de l'ensemble du Gouvernement. Cet après-midi, lors du comité interministériel qui se tiendra sous l'égide du Premier ministre, nous rappellerons haut et fort les mesures concrètes que nous avons déjà prises et nous accélérerons notre feuille de route pour transformer le quotidien des personnes en situation de handicap. Leur simplifier la vie est indispensable dans tous les domaines, qu'il s'agisse de l'accès à l'école, à l'emploi et aux soins, ou encore à la culture, aux sports et aux loisirs. C'est ainsi que nous devons travailler pour la pleine participation des personnes en situation de handicap.
Après les syndicats, qui se sont engagés, et plus de 110 entreprises, qui ont signé un manifeste pour l'inclusion des personnes handicapées dans la vie économique, ce sera au tour des médias. En effet, pour changer le regard que nous portons sur les personnes en situation de handicap, il faut les voir et leur donner leur juste place dans les médias. Elles sont 10 millions : or elles n'y sont pas représentées à la hauteur de leur existence.
Pour changer la donne, l'État doit, lui aussi, absolument s'engager sur un manifeste inclusif, afin de prendre en considération toutes les dimensions de la vie des personnes en situation de handicap. Le Gouvernement s'engage à cette fin dans sa totalité.
Cela commence par quelques éléments que je veux rappeler : des droits à vie, l'octroi du droit de vote, afin de rendre toute leur dignité aux personnes en situation de handicap, ainsi que la simplification et la sécurisation de leur parcours, librement choisi. C'est cette société du choix que nous nous avons entrepris de bâtir, une société pour tous, car c'est cela le vivre ensemble.