Tout cela est le fruit d'un consensus, dans le climat extrêmement tendu que vous décrivez. À cet égard, nous sommes très préoccupés par les exactions et les tensions extrêmement fortes observées dans les rues, qui ont causé la mort de 32 personnes et blessé plus de 700 autres. Nous sommes aux côtés du haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, qui a dénoncé « l'usage inutile et disproportionné de la force par la police et par l'armée ». Nous prendrons avec lui toutes les mesures qui s'imposent ; nos positions sont totalement alignées.
Enfin, que faisons-nous pour que les élections à venir soient plus libres, plus inclusives, plus ouvertes et réellement démocratiques ? Nous continuons à nous exprimer par la voix de nos ambassadeurs, de l'Union européenne et de l'ONU, sur la nécessité d'assurer à tout prix le retrait de l'armée – point essentiel de l'accord entre l'opposition et les autorités de transition. Nous appelons aussi à ce que cette résolution pacifique conserve un cadre démocratique, afin de pouvoir protéger tous les citoyens boliviens sans distinction d'origine ou d'orientation politique.