Monsieur David, le Gouvernement porte une grande attention aux sapeurs-pompiers. Nous agissons sur plusieurs fronts, vous en avez cité certains. Sur le front de la lutte contre les agressions dont les sapeurs-pompiers sont victimes, nous avons un plan d'action très important, comportant des conventions entre les sapeurs-pompiers, les policiers et les gendarmes, ou le développement de l'usage des caméras-piétons. Nous allons lancer une grande concertation pour généraliser les bonnes pratiques qui ont cours dans les départements, précisément en matière de sécurisation des interventions des sapeurs-pompiers.
Je l'ai dit à Mme Fiat, un travail est engagé avec Mme la ministre des solidarités et de la santé en ce qui concerne les secours d'urgence, pour faire en sorte que les interventions des sapeurs-pompiers correspondent réellement à du secours d'urgence. Ce travail va se poursuivre, concernant notamment le numéro d'appel 112, et la carence ou la coordination ambulancières.
S'agissant de la prime de feu, je le redis, le dialogue est en cours. Nous n'ignorons pas bien évidemment le mouvement qui a eu lieu. Pardonnez-moi de le dire, mais les débordements lors de la manifestation sont le fait d'une minorité de sapeurs-pompiers qui n'ont pas respecté l'itinéraire déclaré. Je crois d'ailleurs que le président de la fédération des sapeurs-pompiers l'a reconnu lui-même dans un entretien qu'il a accordé à un hebdomadaire.
Pour ce qui est de la revendication elle-même – que la prime de feu passe de 19 à 28 % – , les discussions se poursuivent avec les organisations syndicales et les collectivités employeuses sur ce sujet, comme sur les retraites. Croyez bien que les sapeurs-pompiers ont toute l'attention du Gouvernement.