Cher Dominique Potier, je ne peux pas vous laisser dire que nous vous manquerions de respect : c'est un peu fort de café ! Je peux en revanche entendre votre désarroi et vos espoirs déçus. Mais les heures de travail dont nous avons parlé, nous les avons passées ensemble ; et les déceptions, nous en avons tous éprouvé à tel ou tel stade d'un texte énorme, composé à l'origine, je le rappelle, de deux longs titres, outre les dispositions transitoires et finales.
Il n'est pas ici question de voter à nouveau le texte : ce n'est pas d'une loi EGALIM 2 que nous avons à discuter, mais d'une proposition de loi relative à la transparence de l'information sur les produits agricoles et alimentaires, qui ne reprend qu'une partie des articles du seul titre II de la loi EGALIM. Ce n'était pas l'objectif de cette proposition de loi que de reparler de tout.