Mais tout vouloir résoudre dans un seul texte, c'est peut-être l'erreur que nous avons commise – je le dis d'autant plus facilement que, je le répète, je siégeais alors sur vos bancs – lors de l'examen de la loi EGALIM.
Le texte qui nous occupe a précisément pour objet ce qui faisait le sens de la loi EGALIM : informer le consommateur, mettre en valeur la qualité de la production agricole française, produire ainsi de la valeur ajoutée et mieux orienter les choix du consommateur. De ce point de vue, approuver votre motion de rejet préalable reviendrait à refuser de progresser d'ores et déjà dans ce domaine. Certes, il en reste bien d'autres à examiner, vous avez raison ; toutefois, dans la mesure où je ne vous ai pas entendu exprimer de désaccord au sujet de notre approche, mais seulement votre souhait d'en étendre l'objet, je ne doute pas que nous trouverons des voies de consensus, et d'abord, je l'espère, sur le présent texte.