Nous avons le sentiment de toucher à un tabou. Alors que Mme Lorho a évoqué l'abattage rituel et proposé une mesure pleine de bon sens, vous nous accusez de stigmatisation. Vous êtes complètement à côté de la réalité !
Effectivement, les Français ont des exigences en termes de traçabilité : ils souhaitent connaître les lieux de production, les lieux d'élevage et savoir si les aliments qu'ils consomment ont été transformés. Ils ont aussi le droit d'être exigeants quant à la méthode d'abattage, en particulier si elle revêt un caractère religieux susceptible d'indisposer fortement certains de nos compatriotes. On n'a pas forcément envie de manger de la viande abattue selon un rite religieux !
Plusieurs études indiquent qu'en Île-de-France, par exemple, 100 % des abattoirs pratiqueraient l'abattage selon le rite halal.