C'est un sujet extrêmement intéressant et je souscris à ce que M. Moreau vient de dire : la seule différence véritable entre un abattage rituel et un abattage conventionnel ne réside pas dans la présence d'un rabbin ou d'un imam, mais dans l'étourdissement ou l'absence d'étourdissement de l'animal. Informer le consommateur mettrait en difficulté la filière viande. Les deux tiers de l'animal abattu selon le rituel juif – et ce sont les parties les plus nobles puisque ce sont celles qui touchent le nerf sciatique – ne sont pas consommés par la communauté juive, mais par les autres consommateurs sans que cela pose le moindre problème confessionnel.