C'est pourquoi je présente un amendement portant sur l'étiquetage des huîtres, qui a été censuré par le Conseil constitutionnel et voté en deuxième lecture par la représentation nationale. Il s'agit de proposer un étiquetage précisant si les huîtres sont nées en mer ou en écloserie.
L'amendement répond ainsi à un enjeu de biodiversité, mais aussi de bonne information du consommateur – tel est, me semble-t-il, le sens de la proposition de loi.
Depuis un an, j'ai travaillé avec le Comité national de la conchyliculture, le CNC, qui m'a affirmé, après la censure du Conseil constitutionnel, qu'il travaillait à l'élaboration d'un étiquetage. Je n'ai depuis reçu aucune nouvelle de sa part. En revanche, j'ai appris qu'il avait rédigé une note – que j'ai consultée – à l'intention de Mme la rapporteure.
J'ai constaté, en me rendant sur le terrain, qu'il est parfaitement possible, techniquement, d'instaurer un tel étiquetage, l'exigence de traçabilité s'appliquant déjà aux huîtres. Pour cette raison, j'ai déposé le présent amendement, en faveur duquel j'espère que nous voterons, comme nous l'avions fait en deuxième lecture du projet de loi EGALIM.