Madame Le Feur, nous partageons tous, en fin de compte, une même volonté d'éclairer. L'esprit des états généraux de l'alimentation était de faire confiance aux filières. En effet, nous avons certes un devoir de clarté envers les consommateurs, mais aussi celui de travailler pour et avec nos PME et nos artisans, afin qu'ils s'en sortent de mieux en mieux, car nous devons les protéger.
Je n'écoute pas qu'un seul son de cloche, et je consulte toujours les interprofessions pour situer la meilleure ligne de crête et avoir le meilleur avis. Lorsque l'interprofession me dit qu'elle est en train de travailler sur un sujet, je ne peux pas lui dire que je ne la crois pas ! J'ai demandé un écrit, car les écrits restent, tandis que les paroles s'envolent. On ne peut donc pas dire que nous ne nous en mêlons pas : nous allons dans le même sens et avons la même volonté.
Je comprends votre position, madame Le Feur, et j'avais d'ailleurs regardé le film que vous nous avez envoyé à ce sujet. Nous devons en effet entendre cette volonté. Cependant, lorsque l'interprofession dit qu'elle va s'engager et qu'elle a entendu la volonté d'EGALIM, alors qu'elle y était initialement tout à fait opposée, nous avons rempli l'objectif d'EGALIM. Accompagnons donc la profession pour atteindre ensemble le même objectif.