Je m'associe évidemment à mon collègue du Gers pour rendre hommage à la mémoire d'André Daguin. Celui-ci avait commencé avec le foie gras dans le Gers, avant que sa fille n'en développe la production aux États-Unis, où elle a défendu, à travers cette fierté locale, les couleurs de la France. André Daguin était un grand monsieur de la restauration française.
Le présent amendement participe du même esprit que les précédents. La possibilité d'apposer le logo français, la carte de France, sur les produits dont nous parlons me gêne. Nous connaissons en effet la qualité de nos fonctionnaires : si la loi empêchait de telles pratiques, elles n'existeraient pas. Or, dans nos supermarchés, on voit, sur tel produit, telle pizza – y compris les surgelées – , le logo bleu, blanc, rouge : c'est un fait. Naturellement, le consommateur croit que ces produits sont français.
Peut-être pourrons-nous trouver d'autres moyens d'empêcher cette tromperie, mais nous ne pouvons pas la laisser perdurer. La mention même d'« Union européenne » – ou « hors Union européenne » – est trompeuse ; et si la loi était protectrice en cette matière, il y a bien longtemps, je le répète, que nos respectables fonctionnaires l'auraient fait respecter.