Que l'alimentation évolue pour inclure davantage de protéines végétales et rééquilibrer ainsi leur part et celle des protéines animales, tout le monde l'admet, y compris la filière viande, qui promeut désormais le mieux plutôt que le plus. Laissons donc là ces mauvaises querelles.
Ce qui me paraît intéressant dans l'amendement de notre collègue Moreau et dans la précision que l'amendement gouvernemental apporte à la rédaction qui en est issue, c'est, je le répète, leur clarté. Car nous avons besoin d'un langage commun qui soit clair. On dit la vérité, on évite la tromperie commerciale et la tromperie culturelle : le steak, c'est de la viande, à 100 % ou presque ; c'est clair pour tout le monde, et cela n'entrave la liberté de personne ni l'évolution de l'alimentation.