Nous sommes tous favorables à la fixation d'un objectif le plus ambitieux possible en matière de réemploi des produits. Toutefois, la difficulté réside précisément dans le calcul de cette part de réemploi. En effet, le secteur de la réutilisation est un vaste ensemble au sein duquel il est difficile de distinguer la part des déchets faisant l'objet d'une simple réparation, celle provenant de produits achetés sur une plateforme en ligne ou encore d'une commercialisation par le biais de vide-greniers ou de ressourceries.
La capacité à évaluer le réemploi est un vrai sujet. Des travaux ont d'ailleurs été engagés au niveau européen en vue de permettre une meilleure évaluation du phénomène et de définir une méthode de calcul. Il serait par conséquent plus prudent d'attendre cette méthodologie avant de fixer des objectifs que nous ne pourrons peut-être pas atteindre. Je vous propose donc, cher collègue, de retirer votre amendement. À défaut, j'y serai défavorable.