Bon nombre d'amendements concernaient à l'origine les questions liées à l'éducation : dès lors que l'on s'intéresse à l'économie circulaire ou, plus largement, au développement durable, on ne peut qu'être tenté tant cela relève du bon sens, la génération de nos enfants étant à même de changer vraiment les comportements.
La loi prévoit une sensibilisation au niveau du collège. J'ai eu l'occasion de rencontrer lors des auditions le directeur général de l'enseignement scolaire et nous sommes convenus que ce niveau était le plus adapté à une meilleure sensibilisation à la consommation, à l'achat et à la réparation. Nous avons donc décidé d'inscrire dans la loi cette notion de sensibilisation, puis, dans un second temps, pour l'orientation, celle de valorisation des métiers. En l'état, cela n'a pas fait l'objet d'amendements, mais j'y travaille en vue de la séance publique. Peut-être serait-il opportun de laisser aux acteurs de l'éducation nationale le choix des prérogatives qui leur semblent importantes au sein des programmes. Quoi qu'il en soit, nous partageons les objectifs d'une sensibilisation des jeunes aux changements de comportements.
Je souhaite donc le retrait de l'ensemble des amendements liés à l'éducation.